• savoir écouter

    Savoir écouter l’autre apporte deux choses fondamentales.

     D’abord, vous lui montrez que vous vous souciez réellement de ce qu’il a à vous dire.

     Ce qui est sûrement le meilleur moyen de lui prouver que vous vous intéressez à lui et que vous le comprenez. C’est facile de répéter : « Je fais attention à toi »,

     mais si vous avez la tête ailleurs,

    vous ne faites que démontrer que ce n’est pas votre priorité,

     que votre partenaire passe après le reste.

    Quand on se sent écouté, et donc aimé, on cesse d’avoir l’impression de faire partie des meubles. Une bonne capacité d’écoute incite l’autre à se confier et à partager ses expériences, ce qui ne peut que vous rapprocher.

    Il est aussi agréable et stimulant de côtoyer quelqu’un qui vous écoute, qu’il est pénible et frustrant d’être avec une personne qui fait la sourde oreille.

    Autre bienfait inhérent à l’art de savoir écouter : il réduit sensiblement notre propension à nous emporter pour un rien.

    Quand on est capable d’écouter son interlocuteur avec attention et sincérité, on évite les conclusions hâtives et les réactions brutales, qui se produisent précisément quand on croit savoir à l’avance ce que l’autre pense.

    En prenant la peine et le temps d’écouter, vous entendrez des choses que vous ignoriez jusque-là, et que vous n’auriez jamais pu deviner par vous-même ou en vous contentant d’accorder à l’autre une oreille distraite.

    La différence entre une écoute convenable et une écoute de « pro » est énorme.

     Se sentir écouté est un besoin tellement fort que, lorsqu’il n’est pas satisfait, il laisse une impression de grand vide. À l’inverse, quand l’autre personne se sent vraiment écoutée, elle s’estime facilement comblée et elle ne se sent jamais aussi bien qu’en votre compagnie.

    La seule façon de devenir champion du monde dans cette discipline, c’est la bonne vieille méthode : beaucoup d’entraînement. Savoir écouter l’autre ne se réduit pas à être capable de répéter ce qu’il vient de dire.

     Cela implique d’être réellement « présent » dans vos discussions, comme de faire preuve de patience et de compréhension. Concrètement, efforcez-vous d’abord de comprendre ce qui est dit – sans couper la parole – avant de parler à votre tour et d’exprimer votre point de vue.

    En mettant autant de soin – sinon plus – à écouter qu’à parler, vous ouvrirez la voie à une relation fondée sur le respect mutuel et le partage.

    Source : Richard et Kristine Carlson, Ne vous noyez pas dans un verre d’eau 

     
     

    « Parfois, quand je suis avec des gens, je me tais et je les écoute parler.
    Je ne dis rien, je suis là, je souris et je hoche la tête.
    On peut croire que je n’ai rien à dire, mais c’est le contraire.
    C’est justement parce que j’ai quelque chose à dire que je me tais.
    Les gens qui sont là sont trop occupés à parler pour pouvoir m’écouter. »
    Auteur inconnu

     

    « Garder un hommeBijoux en or, cadeau empoisonné ! »

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